Je ferai le parallèle avec Airbus : souhaiterait-on que les avions Airbus ne puissent voler qu'au-dessus du continent européen ? Pourquoi, si nous ne le voulons pas pour les avions, le voudrions-nous pour Internet ? Je crois que le réseau doit être mondial, car c'est là sa force : chacun doit pouvoir envoyer des mails, chercher de l'information, faire des affaires, avec le monde entier et partout où il se trouve dans le monde. Il ne faut pas un Airbus de l'Internet. En revanche, nous n'avons pas un Airbus des services sur Internet, les sujets ne manquent pourtant pas et si le service est bon, il trouvera preneur sur le réseau. Sur Internet, la route doit rester libre, les relations entre le ministère du commerce américain et l'ICANN est une autre affaire.
J'espère que, sur tous ces sujets de gouvernance, la réunion prochaine au Brésil lèvera bien des incertitudes.