L'amendement n° 22 supprime une disposition introduite à l'Assemblée nationale, qui permet à la victime de violences conjugales bénéficiant d'une ordonnance de protection de dissimuler son domicile en élisant domicile, pour les besoins de la vie courante, chez une personne morale qualifiée. L'expression « pour les besoins de la vie courante » est trop vague, et la loi prévoit déjà que la personne victime de violence peut dissimuler son domicile ou sa résidence et élire domicile chez son avocat ou auprès du procureur de la République.
L'amendement n° 22 est adopté.
Je vous propose, par l'amendement n° 23, de spécifier que l'ordonnance de protection doit être délivrée en urgence à la personne menacée de mariage forcé.
L'amendement n° 23 est adopté.