Quels sont les obstacles au développement du conventionnement très social ? On a en effet besoin de bailleurs privés qui investissent dans le logement à très bas coût. Est-ce un problème lié à la garantie des loyers, à l'importance des travaux, ou encore, à la faiblesse des loyers, puisque l'ANAH propose ce type de conventionnement mais que l'on a une faible alternative au parc des bailleurs sociaux ? Quelles sont les pistes en la matière, soit dans le cadre d'un système de garantie de loyer, soit dans le cadre de la gestion locative ou de la prise en charge des travaux ?
Ma deuxième question se veut un peu plus provocatrice : la suppression de la clause de compétence générale, qui devrait conduire à une suppression des aides, notamment celles des conseils généraux, aurait-elle des conséquences pour l'ANAH ? Autrement dit, les aides des collectivités sont-elles parfois décisives pour déclencher un dossier de subvention ?