Des consulats généraux seront créés en Russie, à Ekateringburg, en Inde, à Calcutta, Bangalore et Chennai, anciennement Madras, ainsi qu'en Chine. La création de ces consulats est justifiée par la demande croissante de visas dans certaines zones, à la suite, par exemple, de l'accord sur le tourisme conclu avec Pékin.
L'expérimentation de pôles consulaires régionaux est en projet. Ils seraient structurés autour d'un poste disposant des moyens nécessaires pour traiter les demandes et de postes plus petits ayant essentiellement un rôle d'accueil du public et de réception des demandes ; il s'agit là d'une bonne rationalisation.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire quelles sont les grandes lignes qui présideront à la réorganisation du dispositif consulaire dans l'Union européenne, prévue de 2008 à 2013 ? J'espérais sa suppression par l'accessibilité de nos ressortissants aux administrations locales.
En 2006, une ambassade a été ouverte au Liberia, une autre au Monténégro. Pourquoi ne pas avoir pris les mêmes dispositions qu'au Malawi, où l'agent diplomatique français est hébergé par l'ambassade d'Allemagne et au Sierra Leone, où il est hébergé par l'ambassade britannique ?
Cette configuration pourrait être étendue à d'autres pays qui ne constituent pas des priorités pour l'action de la France, par exemple en Amérique centrale.
D'une façon plus drastique, pourquoi ne pas mettre en place, en dehors des pays prioritaires, des consulats de l'Union européenne : à même passeport, celui de l'Union européenne, même consulat !
Quelle priorité formuler ?
L'Asie doit être un axe prioritaire de développement de notre diplomatie. La Chine, en particulier, devrait attirer toute notre attention en tant que future première puissance économique mondiale. Au-delà de nos partenaires européens, notre concurrent principal était les États-Unis ; aujourd'hui, la Chine est présente partout : en Asie, en Amérique du Sud, où elle échange des satellites contre du pétrole, ou encore en Afrique, où elle vend désormais des avions.