Cet amendement résulte d'un travail de contrôle qui a mis en évidence l'éclatement préoccupant de la gestion des crédits à l'étranger ; c'est, je crois, une constatation qui est faite par tous ceux qui se rendent dans nos ambassades et dans les postes diplomatiques. Le Comité interministériel des moyens de l'État à l'étranger, le CIMEE, a d'ailleurs répondu à ce problème par le développement des services administratifs et financiers uniques, les SAFU.
La démarche est excellente, à condition que ces SAFU aient de vraies responsabilités de gestion à l'échelon interministériel.
Dans votre ministère, monsieur le ministre, vous avez regroupé un certain nombre de crédits de fonctionnement au sein de l'action « Soutien » du programme 105, afin que les achats, de voitures par exemple, et la gestion des emplois de soutien, tels que le personnel d'entretien, de gardiennage - que sais-je encore ? -, soient effectués dans les postes à l'étranger de manière rationnelle.
Je suggère d'aller plus loin, en regroupant de manière expérimentale certains emplois de chauffeurs des consulats et des ambassades pour les gérer de manière consolidée. À cette fin, je propose une première enveloppe de 3 millions d'euros pour mener l'expérimentation dans les postes les moins concernés par le passage au visa biométrique.