Tous les autres pays le font quand ils sont en excèdent, à commencer par la Suède, dont je remarque que vous faites souvent grand cas, mesdames, messieurs de l’opposition, sans d’ailleurs relever que ce pays a abaissé de 3 % le niveau des pensions… J’attends vos propositions en ce sens !
Je ne serai pas de ceux qui racontent aux Français que le FRR est une solution pour dans vingt ans et qu’y toucher maintenant serait criminel. Les déficits ont vingt ans d’avance, et il me semble naturel que nous n’ayons pas, face à eux, vingt ans de retard.
Mesdames, messieurs les sénateurs, la retraite est désormais l’un des principaux âges de la vie. Cette réforme est d’une importance considérable, parce qu’elle concerne notre société tout entière. Nous vous la présentons dans un esprit de responsabilité, de raison, d’efficacité et de justice.
Je rappelle que le projet de loi, qui ne sera présenté en conseil des ministres que le 13 juillet, est encore ouvert à la discussion avec les organisations syndicales.
Je conclurai en me félicitant, monsieur le président de la MECSS, de nos très nombreux points de convergence et en ne doutant pas de la richesse de nos débats futurs.