Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, dans le court temps qui nous est imparti, mon collègue Gérard Dériot traitera de la pénibilité du travail et de la situation des femmes. Pour ma part, je m’efforcerai de faire le lien avec les travaux remarquables de la MECSS et de ses rapporteurs, Mme Demontès et M. Leclerc, effectués sous le contrôle et avec la participation de la commission des affaires sociales et de sa présidente, travaux qui ont préparé le rendez-vous de ce jour.
Ainsi, l’échange que nous avons aujourd'hui sur vos propositions, monsieur le ministre, peut être – je l’espère – le plus professionnel et le plus apaisé sur un sujet qui a fait l’objet d’une étude et d’une réflexion approfondies.
Première remarque préliminaire, deux contraintes sont unanimement reconnues, à savoir, d’une part, la contrainte démographique, d’autre part, la réalité de l’intégration de l’économie française dans un système mondialisé, qui nous interdit de faire n’importe quoi et nous impose de procéder à un benchmarking portant au moins sur les pays européens ayant un niveau social similaire.