Intervention de Marcel Deneux

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 6 mai 2014 : 1ère réunion
Conférence de paris 2015 sur le climat — Audition de M. Laurent Fabius ministre des affaires étrangères et du développement international

Photo de Marcel DeneuxMarcel Deneux :

Merci pour cet exposé, qui a bien campé le décor et dont je partage l'analyse. En 2002, j'ai réalisé le premier rapport sur l'évolution du climat pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. À ce titre, j'ai eu la chance de faire partie de la délégation française à Johannesburg. J'ai assisté au discours du président Chirac - « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » - et l'après-midi du même jour à celui du président américain, fidèle à son père dans son refus de négocier le mode de vie américain. Ce dernier a été hué, c'est vous dire quelle était l'ambiance de l'époque, et la difficulté qu'il y avait à faire regarder tous les membres de la communauté internationale dans la même direction. Nous avons beaucoup de chance de vivre en France. La crédibilité de notre pays en matière écologique est réelle : nous produisons 5,8 tonnes de CO2 par habitant, les Allemands 9 tonnes, et les Européens en moyenne autant.

Je ne serai plus parlementaire l'année prochaine, mais continuerai à agir à mon niveau. Votre expérience politique et diplomatique, monsieur le ministre, a manqué à Copenhague - j'y étais également. Comment la mettrez-vous au service de la négociation multilatérale ? Comment comptez-vous utiliser le formidable levier que constitue l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont les 700 millions d'habitants sont concernés par les dérèglements climatiques ?

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