Certes, mais il faut le savoir et voir les choses dans leur progressivité ! Les retraites progressent, c’est tout ce que je dis !
D’ailleurs, les droits propres des femmes comparés à ceux des hommes ont progressé de vingt-cinq points entre la génération née en 1930 et celle qui est née en 1950, passant de 42 % à 67 %. Même s’il manque encore 33 %, la progression est réelle. Je ne dis rien de plus !
Comme vous, nous estimons qu’il faut aller plus loin. Pour ce faire, nous avons programmé plusieurs mesures.
D’abord, nous voulons renforcer les dispositifs de solidarité, notamment en compensant intégralement le congé maternité pour la retraite.
Ensuite, nous voulons agir directement sur les causes de cet écart, avec deux enjeux : l’égalité salariale – il est évident que nous devons renforcer les contraintes et les sanctions dans ce domaine – et, évidemment, la conciliation de la vie familiale et professionnelle, avec différentes mesures que je ne déclinerai pas ici, mais qui existent et vont en ce sens.
Par ailleurs, j’aborderai brièvement – je prie les sénateurs de la majorité comme ceux de l’opposition de bien vouloir m’en excuser ! – un sujet que plusieurs d’entre vous, notamment M. Longuet et M. Fischer, ont évoqué, à savoir les mesures sur la fonction publique.
À cet égard, je suis heureux de constater que le projet du Gouvernement n’a, en réalité, pas attiré de critiques particulières dans cet hémicycle.