Nous en sommes tous d'accord, une réforme des rythmes scolaires s'impose. La France a le plus petit nombre de jours de travail scolaire et le plus grand nombre d'heures hebdomadaires.
Pourquoi arrive-t-on à cette situation confuse ? Le ministre a certes fait preuve de précipitation ; mais il a surtout voulu associer à cette réforme la mise en place d'activités périscolaires. Je comprends pourquoi : il ne pouvait pas laisser les enfants dans la rue à trois heures et demie. Les communes se sont trouvées en difficulté, notamment en milieu rural. Les maires ne savent pas comment s'y prendre ni ce que cela va leur coûter. Ils sont affolés, et n'ont pas encore tout vu !
Il faudrait se donner du temps, au lieu d'imposer une mise en place à la hussarde. Pourquoi cette mission commune d'information, qui éclaire la situation, ne le recommanderait-elle pas ? La réforme des rythmes peut être mise en place, mais les activités peuvent attendre. C'est indispensable si nous ne voulons pas perdre de vue l'intérêt de l'enfant.