Je me réjouis que le président ait exercé un droit de suite en se rendant en Autriche ; j'y avais moi-même effectué un déplacement en 2012, lorsque j'étais rapporteure générale. À cette occasion, il m'avait été indiqué que le secret bancaire constituait un élément « identitaire » en Autriche... À l'époque, ce sujet était encore peu discuté, mis à part par la France qui demande depuis longtemps une révision de la directive « épargne ». Il semble, en effet, que les choses aient évolué depuis lors ; pour autant, nous devrons être attentifs à l'évolution concrète de la situation en Autriche, mais aussi au Luxembourg.
L'Autriche fait souvent l'objet d'une attention limitée en France, étant tout à la fois trop proche et trop loin. Néanmoins, ce pays doit retenir tout notre intérêt ; c'est, par exemple, l'un des grands opposants de la France sur la question du nucléaire au sein des Conseil de l'Union européenne...