La parole est maintenant à Marie-Anne Lévêque, directrice générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP) au ministère chargé de la fonction publique, qui a une vision horizontale sur ces questions de gestion des ressources humaines, des corps et des carrières. Nous aimerions notamment savoir si l'argent engagé dans le projet ONP - Jacques Marzin évoquait le chiffre de 286 millions d'euros - est en totalité perdu, ou si une contrepartie est possible. En d'autres termes, s'agit-il d'une perte sèche ? Quel aurait été le minimum à dépenser afin que le système fonctionne et que chaque fonctionnaire soit payé en vertu de la réglementation existante ? Enfin, une question parmi d'autres : Benoît Hamon, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, a invoqué le 16 mai dernier les dysfonctionnements de l'ONP pour expliquer le report, quatre mois avant l'échéance, de la prochaine rentrée scolaire ? Que pensez-vous de cette explication ?