Je voudrais revenir sur les problèmes touchant aux opérations de pilotage des systèmes d'information. Nous avons évoqué la décision prise en 2006 de ne pas mettre en place un SIRH commun à l'ensemble des ministères. Le défaut, évoqué par Marie-Anne Lévêque, ne tient pas à la décision elle-même mais au fait de ne pas avoir changé les modalités de pilotage de l'opération. Les ministères restant libres de leurs choix de système d'information, il avait été considéré qu'il suffisait de lancer quelques clauses de ralliement pour qu'au bout du délai imparti, les systèmes se connectent sans difficultés. Nous touchons là à un défaut originel du projet : la méthode de conduite du projet aurait dû être revisitée en mettant en place une coordination technique très forte entre les ministères afin de détecter les éléments posant problème pour le raccordement au calculateur central. L'ONP a fait tout ce qu'il pouvait dans le cadre de sa mission, mais celle-ci ne lui permettait pas d'auditer en permanence la mécanique de réalisation des SIRH ministériels.
« Organismes extérieurs », dites-vous, équivaut à « centralisation ». Qu'est-ce que l'ONP ? Il s'agit d'un plateau-projet, cela n'a rien d'extérieur à l'administration.