Malgré l'effort de coordination énorme des industriels des différents pays, il y a avait eu des difficultés. Comment éviter des défauts de cette nature ? La seule chose que l'on fait est de relancer le projet sur une base plus flexible, moins ambitieuse, beaucoup plus progressive mais « cadencée » par une vigilance du Premier ministre. Car le projet, pour la première fois, n'était pas sous la responsabilité du Premier ministre mais sous la seule responsabilité de l'ONP. Nous ne faisons qu'ajouter un échelon interministériel de coordination, qui a davantage sa place à la DISIC qu'ailleurs.
Aurait-on pu concevoir un nouveau système à côté, pour ensuite effectuer la bascule entre les anciens et le nouveau système ? L'hypothèse n'a pas été instruite de façon approfondie ; elle aurait mérité de l'être. Je pense que le projet actuel manque de découplage mais la difficulté est qu'il est impossible de décrire une situation figée compte tenu de l'évolution permanente de la réglementation. Il aurait certainement fallu découpler davantage de choses, ne serait-ce que la mise en place des règles de paye et leur organisation.