Dans les statistiques, on ne met en lumière que ce l'on cherche - espérons que les vôtres seront claires. À côté de l'accompagnement des victimes, s'intéresse-t-on aux auteurs des agressions ? Comment, en particulier, éviter la récidive ?
Général d'armée Didier Bolelli. - La situation est très difficile à gérer pour un homme en situation de commandement, lorsque les faits ne sont pas établis : c'est une parole contre l'autre, et souvent on préfère passer la main à la gendarmerie et attendre les résultats de l'enquête. La partie discipline militaire va passer au second plan. C'est d'autant plus difficile dans le cas de contractuels : quel sort leur réserver tant que la justice n'est pas passée ?