Existe-t-il des campagnes d'information en interne ?
Général d'armée Didier Bolelli. - Nous faisons des campagnes d'information sur l'alcool, sur la drogue. Quelle est leur efficacité ? Le sujet est compliqué, surtout face à des personnels qui pratiquent des activités à risques et qui partent en opérations.
Le risque d'omerta existe. Nous avons constaté que tous les faits de violence n'étaient pas dénoncés. Plus on descend dans la hiérarchie, plus les victimes hésitent à faire remonter l'information jusqu'au commandement, ce qui est très certainement lié au taux important de contractuels, environ 60 %. Ils peuvent craindre que leur contrat ne soit pas reconduit. La cellule Thémis contribue à améliorer la situation. On ne peut empêcher la peur, ni les craintes pour la suite d'une carrière. Le monde militaire n'est pas encore parfait !