Merci monsieur Grégoire. Je précise que vos travaux ont été réalisés sous l'égide du CNRS et du centre universitaire de recherche sur l'action publique et du politique adossé à l'Université Jules Verne de Picardie. Mes chers collègues, nous avions, avec notre collègue Maryvonne Blondin, organisé une table ronde le 8 octobre 2013 durant laquelle nous avions auditionné l'ensemble des partenaires. Le groupe de travail de notre collègue avait également formulé un ensemble de douze recommandations qui n'abordaient d'aucune manière le différé d'indemnisation dont la mise en oeuvre devrait générer de réelles difficultés financières pour les artistes et les techniciens. Nous serons d'ailleurs tout particulièrement attentifs sur votre analyse chiffrée des incidences d'une telle mesure qui génère une perte partielle de revenus et conduit à l'exclusion d'un nombre significatif d'intermittents.
Lorsque notre collègue, au nom de la Commission, a émis de courageuses propositions, comme le plafonnement du cumul des indemnités chômage et des revenus, et le déplafonnement des cotisations pour alimenter la caisse, elle ne disposait pas d'une expertise chiffrée. Aussi ai-je souhaité que la commission puisse s'appuyer sur des données telles que les vôtres.
D'ailleurs, comme en témoignent les propos tenus lors de la dernière cérémonie des Molières ou encore les toutes récentes annulations de représentation à Montpellier, le contexte actuel s'avère analogue à celui de 2003 et la question qui se dessine actuellement est celle de l'agrément.
Nous sommes dans notre rôle de parlementaires qui ont pour vocation de contrôler l'action du Gouvernement. Et dans ce cadre, j'ouvre le débat.