Je tenais d'abord à excuser l'absence de notre collègue Pierre Laurent et à saluer le travail accompli sous la direction de notre collègue Maryvonne Blondin. Cependant, il est navrant que les pistes alternatives, que nous avons présentées au ministre et qui permettaient de sortir d'une conception étriquée du régime des intermittents du spectacle, n'aient même pas été considérées. Ceux-ci doivent bénéficier d'un régime protecteur car ils sont parties intégrantes de la diversité qui doit être celle du vivre ensemble de notre société.
L'augmentation des cotisations imposées aux intermittents et aux sociétés qui les emploient devrait conduire à la diminution de leurs revenus. Pire encore, elle constitue une sérieuse menace pour la pérennité des petites structures qui sont à l'origine de bon nombre de spectacles. En outre, le différé devrait conduire à l'absence d'indemnisation sur des périodes allant jusqu'à 45 jours et accroître significativement la précarité des intermittents. Il faut souligner auprès du ministre compétent la gravité de telles mesures !