J'ai travaillé à maintes reprises avec les intermittents du spectacle, dont je connais la situation, en organisant notamment le festival de Fourvière que je préside. Il faut cependant se garder de tout angélisme : le statut des intermittents peut s'avérer précaire, mais ses bénéficiaires peuvent le préférer à l'attribution d'un emploi plus stable, comme nous avons pu le constater à Lyon. Les mesures annoncées risquent ainsi de toucher les scènes de proximité qui seront confrontées à de plus graves problèmes financiers que ceux dans lesquels elles se débattent déjà et qui seront condamnées soit à disparaître, soit à limiter le nombre de leurs spectacles.