N'allons pas nous plaindre de la proposition du Sénat qui améliore l'une des fonctions essentielles du Parlement : le contrôle de l'argent public, d'autant que l'aide au développement est resté pendant longtemps d'une grande opacité. Souvenons-nous de la Françafrique ! Les observations de nos deux collègues rapporteurs du Sénat sont très justes et nous devrions nous inspirer des Britanniques qui séparent nettement le contrôleur du contrôlé. Si nous voulons être crédibles auprès de la société civile et des ONG, nous devons exercer un contrôle beaucoup plus sévère sur notre politique d'aide au développement.