La tenue de cette table ronde est bienvenue, trois ans après la publication du rapport d'information qu'Yves Dauge et moi-même avions produit sur l'archéologie préventive.
Si certaines préconisations de ce rapport, telle que l'organisation des rencontres de l'archéologie préventive, ont été mises en oeuvre, j'observe que les choses ont peu évolué et que certains blocages persistent entre les différents acteurs.
M. Dubreuil nous a indiqué que l'INRAP s'attachait à ne consentir à aucun compromis en matière scientifique : comment doit-on interpréter ce propos par rapport aux autres acteurs ?
J'aimerais savoir si le Conseil national de la recherche archéologique (CNRA) associe davantage les acteurs privés intervenant dans ce domaine.
De même, le ministère de la recherche manifeste-t-il suffisamment d'intérêt pour une discipline qui relève aussi de sa compétence ? J'ai le sentiment que la réponse est toujours négative.
Je m'interroge enfin sur les conditions d'obtention des agréments donnés à certaines entreprises privées dont la qualité des prestations est notoirement insatisfaisante.