Je m'associe en tous points au rapport très complet de notre collègue Gilbert Roger, qui a eu le mérite de passer en revue toutes les difficultés en cause. Comme il l'a souligné, notre délégation a été frappée par les avancées continues de cette annexion rampante que constitue la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, dont la situation ne cesse de se dégrader.
La population palestinienne souffre, notamment sa jeunesse, avec tous les dangers qui peuvent en résulter. Pourtant, elle résiste à cette situation difficile, et continue à assurer un développement de ses territoires. Ramallah, ville moderne, à l'urbanisation croissante, qui s'est profondément transformée en quelques années, en témoigne.
Mais cette résistance doit trouver un appui dans la poursuite de la mobilisation de la communauté internationale, y compris celle de notre pays bien sûr, et dans des interventions plus fortes auprès d'Israël, plus contraignantes qu'aujourd'hui. À défaut, il n'y aura plus qu'à entériner l'impossibilité d'une solution à deux États, que chaque jour paraît rendre un peu plus difficile sur le terrain.