Nous nous y attelons.
Nous avons pris en outre un certain nombre de mesures que j’aurais l’occasion de développer très probablement après la présentation de la motion tendant à opposer la question préalable. Je vous indiquerai alors les dispositions que nous avons introduites dans ce texte en ce qui concerne les politiques publiques, les moyens, les victimes, ainsi que tout ce que nous avons déjà mis en place durant deux ans.
Par ce texte, nous introduisons la justice restaurative. Nous avons réécrit l’article 707 du code de procédure pénale qui rassemblera, en quelque sorte, les droits des victimes. Ceux-ci, que nous renforçons, étaient auparavant épars dans le code susvisé. Et nous faisons en sorte de garantir le droit à la sûreté et à la sécurité dont jouit la victime dans le processus d’exécution de la peine.
Nous avons introduit dans le projet de loi, en collaboration avec l’Assemblée nationale, des mesures relatives à l’aide aux victimes et, vous le savez, nous travaillons sur les procédures.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je répondrai à vos interrogations et à vos inquiétudes quant aux politiques publiques et aux moyens que nous consacrons au succès du présent projet de loi.
Il s’agit d’un texte de raison, telle que l’entendaient les philosophes des Lumières comme Berthold Brecht, qui, dans La vie de Galilée, écrivait : « la vieille qui la veille du voyage, de sa main rude, donne une touffe de foin supplémentaire au mulet, le capitaine de navire qui pour l’achat des vivres pense à la tempête aussi bien qu’à l’accalmie, l’enfant qui enfonce son bonnet sur la tête quand on lui a démontré qu’il pourrait pleuvoir, eux tous sont mon espérance, eux tous se laissent convaincre par des raisons. Oui je crois en la douce violence de la raison sur les hommes. À la longue ils ne peuvent pas lui résister. » §