En ce qui concerne les économies budgétaires, dont M. Rachel Mazuir a parlé, je pense que celles-ci ne pourront être réalisées qu'à long terme, par des mutualisations et des restructurations. Il existe par ailleurs un risque d'augmentation des dépenses à court terme, dû à l'harmonisation des statuts des personnels.
Au sein de notre communauté de communes, nous envisageons de coordonner l'action de la communauté de communes, du pays et des principales communes. Nous souhaitons créer des services intercommunaux, tels que celui de l'urbanisme, à effectif constant. Il s'agit d'atteindre une plus grande efficacité et de réaliser des économies.
S'agissant du tourisme, la notion de chef de file n'est pas synonyme de compétence exclusive. Comme d'autres activités économiques, le tourisme doit faire face à la concurrence internationale. Or, les moyens d'action des pouvoirs publics dans ce domaine sont émiettés. Dans la région Midi-Pyrénées, que je préside, la communication touristique est réalisée par huit comités départementaux et différents offices intercommunaux. Une mutualisation, ne serait-ce que de moitié, de tous les budgets consacrés au tourisme, permettrait de réaliser des campagnes promotionnelles de rayonnement international. Le comité régional, les comités départementaux et les offices intercommunaux peuvent travailler ensemble et réaliser des économies.