Très sincèrement, je me demande à quoi sert ce budget rectificatif. Il ne répond même pas à la crise politique.
Souvenons-nous de la chronologie : en novembre, une grande réforme fiscale est annoncée ; dans ses vœux, en janvier, le Président de la République met en avant l’objectif de compétitivité ; la sanction infligée en mars par les électeurs conduit au renversement du Gouvernement, ce qui n’était pas prévu – même si une grande partie des ministres sont restés, on fait comme si les deux années écoulées étaient oubliées – ; dès lors, on annonce une politique fondée sur de nouvelles bases, mais les discours ne se traduisent pas en actes. Ce collectif budgétaire se résume à des mots !
Malgré tout, dans ce projet de loi de finances rectificative, je vois quelque chose de positif.