Intervention de Christian Eckert

Réunion du 8 juillet 2014 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2014 — Articles additionnels avant l'article 3

Christian Eckert, secrétaire d'État :

Monsieur le président Marini, avec tout le respect que je vous dois, je vous répondrai que vous n’avez pas le droit de dire cela !

En réagissant tout à l’heure à l’intervention de votre collègue, je voulais simplement vous informer du traitement que l’État s’inflige à lui-même. Je puis vous assurer que l’élaboration du budget pour 2015 occupe en ce moment les jours et les nuits d’un certain nombre de ministres, avec les réactions que vous pouvez imaginer, courantes dans ce genre de situations.

Nous mettrons un point d’honneur à ce que l’État soit exemplaire, et à ce que la part de 11 milliards d’euros, sur les 50 milliards d’euros d’économies prévus, corresponde strictement à la part de la dépense publique que représentent les budgets des uns et des autres.

Nous aurons l’occasion de vous le prouver ultérieurement, chiffres à l’appui. Nous pourrons prendre tous les référentiels que vous voudrez – l’enveloppe normée des dotations, l’ensemble des dépenses ou l’ensemble des recettes – et faire tous les calculs et toutes les comparaisons que vous souhaiterez.

Toutefois, avant que nous ayons ce débat, je ne voudrais pas que certains se livrent à des caricatures et tiennent des propos qui me semblent réducteurs et peu objectifs.

Pour autant, bien entendu, je n’ignore pas que nous éprouverons quelques difficultés à converger sur la déclinaison et l’adoption des mesures que nous vous proposerons.

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