Monsieur le ministre, l'avenir du spectacle vivant dépend, bien évidemment, des perspectives de la politique culturelle, pas seulement pour les prochaines semaines, mais aussi pour les années à venir !
Votre gouvernement a hérité, en 2002, d'un capital important, envié hors de nos frontières, avec un réseau considérable d'équipements et d'institutions, un vivier remarquable d'artistes, d'animateurs et de très nombreux techniciens professionnels. Ce réseau s'est bâti avec une relative continuité depuis quatre décennies et il a connu un essor renouvelé en 1981.
Ces acquis, vous en avez la responsabilité ! Or on ne sait pas grand-chose du projet culturel global de votre gouvernement. On ne discerne pas assez les perspectives.
Certes, on peut lire ce projet en creux dans les choix budgétaires. Après deux ans de cure d'amaigrissement et de mesures de retardement, on voit bien quelques annonces positives. Je pense à la création d'une chaîne d'information internationale, mais au prix d'un redéploiement des moyens du secteur, ...