À ce sujet, s'il est vrai que les taux sont bas, je voudrais, monsieur le ministre, saluer votre gouvernance et celle de votre prédécesseur, ainsi que le travail de l'administration du Trésor. La dette est bien gérée. Les émissions se font au bon moment, et sur les bonnes durées.
Toutefois, un point reste tout à fait critiquable : une fois de plus, les dépenses d’investissement de l’État qui ne représentent que 3, 4 % du budget national connaissent une baisse, à hauteur de 1, 4 milliard d’euros. Elles sont donc la variable d’ajustement. Parallèlement, si la masse salariale est tenue, les charges de fonctionnement, elles, ne cessent d’augmenter, au détriment, ainsi, des dépenses d’investissement.