Intervention de Michel Savin

Réunion du 15 juillet 2014 à 14h30
Orientation des finances publiques et règlement du budget de l'année 2013 — Débat et discussion puis rejet d'un projet de loi en procédure accélérée

Photo de Michel SavinMichel Savin :

Mesdames, messieurs les sénateurs, nombre d’entre vous ont tenu à prendre la parole et, parfois, à me poser des questions. Il me paraît donc non seulement courtois, mais aussi nécessaire de vous apporter quelques éléments de réponse dans le cadre de ce débat.

Vous avez en effet à examiner en l’espace de quelques jours plusieurs textes rassemblant toutes les questions posées. Celui dont nous débattons aujourd'hui relève du constat : il s’agit du projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2013. D’autres textes – vous en avez examiné un la semaine dernière, vous discuterez d’un autre dans quelques heures – portent sur les décisions prises pour 2014, induites en partie, d’ailleurs, par le constat établi pour 2013. Enfin, le présent débat sur l’orientation budgétaire nous permet de nous projeter, pour ce qui concerne les finances publiques, en 2015 et au-delà.

Ce condensé de textes est l’occasion de formuler un certain nombre de constats et de propositions, mais aussi de critiques, ce qui est bien normal dans un hémicycle tel que le vôtre, mesdames, messieurs les sénateurs. Pour ce qui me concerne, j’établirai des constats et vous ferai part de mes convictions.

Premier constat, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, madame Bricq, les débats sur les budgets à venir nous obligent à une grande modestie. En effet, en matière de prévisions, tout le monde s’est trompé ! Vous, pendant des années ; nous, depuis quelques années !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion