Je m'associe aux propos qui ont déjà été tenus sur le plaisir et l'intérêt d'appartenir à cette délégation. Il est important de continuer à investir les questions relatives aux droits des femmes, quelle que soit la majorité en place au Sénat, car la cause des femmes concerne chacune et chacun d'entre nous.
Ma participation à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe m'a permis de solliciter l'organisation, au Palais, le 8 septembre 2014, d'une réunion de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, évoquée tout à l'heure par notre présidente. J'espère que des échanges plus réguliers pourront s'instaurer à l'avenir entre notre délégation et cette commission, dont les débats rejoignent nos préoccupations. Une fois par an, cette commission se réunit dans un des pays du Conseil de l'Europe, dont le Parlement accueille cette manifestation. Elle se réunit en outre deux fois par an à Paris. À Rome aura par ailleurs lieu, en septembre 2014, une réunion de deux jours sur la convention d'Istanbul.
La réunion d'aujourd'hui est, pour moi aussi, la dernière car je ne sollicite pas mon renouvellement aux élections sénatoriales de septembre.
J'ai une remarque à faire sur les femmes dans la Résistance : ma mère a eu un rôle important quoique méconnu puisqu'elle ravitaillait un maquis. Vous connaissez l'importance des maquis dans le Limousin... Je pense que le colloque du 27 mai était une belle occasion de rappeler le rôle des femmes dans la Résistance et il me semble que la délégation pourrait aller encore plus loin pour mettre davantage en valeur leur engagement. C'est important pour l'éducation des jeunes générations, qui ne doivent pas ignorer la part qu'ont prise les femmes dans la libération de notre pays. Je vous remercie, Madame la Présidente, pour tout le travail que nous avons fait ensemble.