Merci, mes chères collègues, pour vos propos d'encouragement qui me font très plaisir. En ce qui concerne les suites du 27 mai, il serait peut-être envisageable de travailler avec les musées de la Résistance qui permettent d'avoir accès à un tissus local très précieux dans ce domaine. L'une des réussites de ce colloque était de donner la parole, non seulement aux sénateurs et sénatrices qui ont pris une part importante à l'organisation de cette manifestation, mais aussi aux actrices et témoins de cette période. Le thème des maquis nous permettrait probablement - c'est une piste que je vous soumets - d'aborder la journée nationale du 27 mai 2015 d'une manière renouvelée.
Sur les conséquences des guerres pour les femmes, il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour une véritable reconnaissance de leurs souffrances ; je pense à une pièce que nous avons vue tout récemment avec Françoise Laborde au Festival d'Avignon sur les femmes pendant la Première Guerre mondiale : il s'agit de « Les femmes de l'ombre, 1914-1918 ».
Je suis d'accord pour que les anciennes sénatrices soient sensibilisées à l'importance du don de leurs archives à la division des Archives du Sénat.
Pour en revenir aux ABCD de l'égalité, il y a en effet un débat crucial sur le rôle de l'école : sa responsabilité se limite-t-elle à enseigner les fondamentaux - ce qui serait l'une des conséquences des contraintes budgétaires - ou doit-elle aussi contribuer à former les citoyens de demain ? On peut faire des maths et du français en dehors des heures strictement dédiées à ces enseignements... Je suis convaincue que l'on ne peut pas maintenir les objectifs des ABCD à travers le nouveau plan pour l'égalité si l'on ne s'appuie pas sur un cadre et des horaires précis. Mais sur ce point, je ne demande qu'à me laisser convaincre...
Quant à la réunion du 8 septembre 2014 avec la Commission sur l'égalité et la non-discrimination de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, j'espère que nous serons plusieurs à y participer.