Nous avions voté à une très large majorité, je crois même à l'unanimité, cet amendement précisant que seul le vin faisait partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France. Le vin assure le rayonnement de la France à l'étranger. Cette production bimillénaire est partie intégrante de la gastronomie française, déjà classée au patrimoine immatériel mondial par l'Unesco. Selon l'association française d'ingénierie touristique, une large majorité des touristes vient en France « pour la gastronomie et pour le vin ». Je n'ai rien contre le cidre, le poiré ou les autres boissons alcooliques de qualité, mais elles ont un caractère local et non pas national - encore moins international. Parler du vin dans le monde, c'est parler de la France. Et parler de la France, c'est parler du vin.
Je reproche au texte de l'Assemblée d'être un fourre-tout et d'entraîner une banalisation. Ne manquent que l'absinthe, les eaux de vie paysannes et le pastis...