Ce simple constat illustre, s’il le fallait, à souhait que l’égalité ou l’inégalité entre les femmes et les hommes présente de multiples facettes. Cela fait d’ailleurs de nombreuses années que les gouvernements de droite comme de gauche tentent d’y apporter des réponses, plus ou moins adaptées aux situations réelles de nos concitoyens, dans des configurations économiques et de dépenses publiques variées.
La majorité précédente a permis différentes avancées du droit des femmes. Aujourd’hui, c’est en matière salariale que l’inégalité reste la plus flagrante. Pour un travail égal, le salaire des femmes est encore de 28 % inférieur à celui des hommes, ce qui restreint largement leur autonomie et leur indépendance. Nous savons également que 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes, et que cette situation est un frein à leur carrière. Quant à leur représentation au sein des structures politiques, il suffit de regarder certaines assemblées – je n’en citerai aucune – pour comprendre l’ampleur de l’inégalité, même si ce constat ne s’applique pas à cette séance, mes chers collègues !