Intervention de Jean-Pierre Sueur

Réunion du 23 juillet 2014 à 14h30
Égalité réelle entre les femmes et les hommes — Vote sur l'ensemble

Photo de Jean-Pierre SueurJean-Pierre Sueur, président de la commission des lois :

Donc, je plaide – et c’est ce pour quoi vous vous battez, chère Michelle Meunier, avec beaucoup de talent – tout simplement pour l’égalité.

On n’a jamais souhaité changer la devise de notre République, pour parler d’égalité véritable, de liberté authentique et de fraternité réelle. Les mots ont un sens et, en tant que législateurs, nous devons poursuivre l’œuvre qui consiste, sans forcément être bavards, à « donner un sens plus pur aux mots de la tribu », pour reprendre l’expression du grand poète Stéphane Mallarmé. Donnons le sens le plus fort possible à ces mots, notamment à celui d’« égalité ».

Qu’il me soit enfin permis, puisque j’ai la parole, ce dont je vous remercie, madame la présidente, de rendre hommage à plusieurs des intervenants dans ce débat.

Mme Goulet a parlé de Mme Dini, qui a mené ce combat pour l’égalité, mais je tiens aussi à saluer Mme Printz – elle me le permettra puisqu’elle a choisi de ne pas poursuivre son mandat – qui a combattu avec force pour faire valoir ses convictions.

Je remercie également nos rapporteurs. J’ai déjà parlé de notre rapporteur pour avis, Michelle Meunier, qui, elle, reste au Sénat. Je remercie très sincèrement notre rapporteur, Virginie Klès, car, comme j’ai eu l’occasion de le lui dire ce matin, c’est une femme de conviction, qui a constamment défendu ici, avec beaucoup de ferveur, ses positions. Vous venez, encore une fois, ma chère collègue, d’en apporter la preuve par votre intervention.

Tout le monde aura compris que rien n’eût été possible sans Mme la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, que je remercie également.

Madame la ministre, je puis témoigner, comme l’ensemble de mes collègues, que vous avez fait preuve d’une grande ténacité afin que ce texte soit, premièrement, élaboré, deuxièmement, adopté en conseil des ministres et, troisièmement, qu’il trouve sa place dans les agendas parlementaires. Donc, nous vous devons également – et vous me permettrez en l’espèce d’ajouter un petit adjectif ! – un grand remerciement.

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