Je suis un peu gêné pour vous répondre. J'ai fait une partie de ma carrière en tant que professeur à l'université de Strasbourg et j'ai dirigé un laboratoire du CNRS pendant vingt ans. Par la suite, j'ai travaillé au CEA, au cabinet du Haut-commissaire. La Commission est attachée à ce que le CNRS ne se trouve pas complètement bridé dans sa créativité. Il existe incontestablement un risque de dispersion. Néanmoins, à la différence de la direction des Activités nucléaire du CEA, l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) n'a pas vocation à fabriquer des objets, mais à trouver des voies alternatives, sans se restreindre à ce qui n'entre pas dans les grandes orientations nationales. Ainsi que le président l'a rappelé, s'intéresser aux matériaux permet de coopérer, les réacteurs à sels fondus et ceux refroidis au sodium ayant tous des exigences extrêmement élevées dans ce domaine. Nous pensons également que ces chercheurs devraient discuter des problématiques susceptibles d'être mises en commun, ce qui ne semble pas avoir été fait jusqu'à présent.