Mais ce projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt a également une dimension citoyenne et politique, dans la mesure où il concerne l’ensemble des choix faits par notre société. Dans chaque débat agricole et forestier, d’autres sujets s’invitent, d’autres questions se posent, du fait de cette spécificité qu’il faut revendiquer comme une force, comme un atout. On est là au croisement de grands débats d’avenir ; on traite là d’enjeux importants pour nos modèles de développement.
À mon sens, l’agriculture peut jouer un rôle précurseur : elle permet d’anticiper ce qui va se passer, à une échelle plus large, dans notre société. Disant cela, je songe en particulier au développement durable dans son ensemble.
Le présent projet de loi a bénéficié de deux lectures à l’Assemblée nationale et au Sénat, qui se sont conclues par une commission mixte paritaire. Une telle procédure permet de peaufiner l’ensemble des articles, l’ensemble de l’architecture législative.