« Nous travaillons donc avec nos partenaires pour obtenir une action puissante de l’Europe en matière d’infrastructures, de grands projets, de numérique, ou encore de formation des jeunes.
« Mesdames, messieurs, mesurons le chemin parcouru !
« Cette action pour réorienter l’Europe est vitale, car, nous le voyons bien, le projet européen est menacé de toutes parts, dans tous les pays, par la défiance, par les populismes, par le rejet de cette grande aventure qui a uni des peuples et qui a garanti la paix.
« L’engagement de l’Europe doit répondre à l’attente des peuples. Cela impose un dialogue sincère et exigeant entre la France et l’Allemagne. Nous ne demandons aucune facilité ; la France décide elle seule de ce qu’elle doit faire. Mais l’accord entre nos deux pays est indispensable pour relancer la croissance et redonner au projet européen sa véritable ambition.
« L’Allemagne est une grande nation que nous respectons. Je rencontrerai la Chancelière Angela Merkel la semaine prochaine. Notre message, le message de la France, celui des peuples européens, doit être entendu. L’Allemagne doit assumer ses responsabilités. Notre responsabilité commune, celle de la France et de l’Allemagne, est donc historique.
« Mesdames, messieurs, la principale faiblesse de notre économie, c’est la perte de compétitivité de nos entreprises. »