Intervention de André Trillard

Réunion du 24 septembre 2014 à 15h00
Engagement des forces armées en irak — Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de André TrillardAndré Trillard :

Nous vous avions alors tous alertés sur la sous-budgétisation des OPEX. C’est d’autant plus vrai que les recettes exceptionnelles ne sont pas toutes au rendez-vous…

Cet après-midi, nous l’avons dit, s’il s’agit pour la représentation nationale de faire preuve de responsabilité, il s’agit aussi de témoigner notre respect à l’endroit de nos soldats. Leur professionnalisme, leur dévouement et leur endurance sont l’honneur de la France et de nos forces armées. Or nous savons bien qu’ils ne bénéficient pas toujours des meilleures conditions pour leur sécurité et que leur moral est quelque peu atteint.

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées avait abordé ce sujet notamment au moment du retour de nos collègues de République centrafricaine. Christian Cambon vous avait également interrogé sur ce point, monsieur le ministre, lors d’une séance de questions d’actualité au Gouvernement.

Au nom de la France, le Président de la République a répondu à l’appel à l’aide du gouvernement irakien. À ce stade, monsieur le ministre, vous nous l’avez confirmé la semaine dernière, il ne serait question que d’opérations aériennes.

Quoi qu’il en soit, dans cette guerre, il nous faut des alliés impliqués. À cet égard, nous ne pouvons que nous réjouir de la réaction et de l’implication de l’Algérie, qui lutte avec ses alliés fermement contre les djihadistes. Néanmoins, et je ne suis pas le seul à le dire, le Président de la République doit aussi, de toute urgence, réussir à mobiliser nos partenaires européens et les exhorter à voir la réalité du monde.

Être européen, ce n’est pas seulement répondre à des critères d’endettement.

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