Face à ces défis, le manque de coordination internationale est désespérant. Certes, la coalition compte théoriquement une quarantaine de membres, mais nombre d’entre eux n’ont une implication que symbolique. Je pense, en particulier, à la non-association de l’Iran à la coalition qui me semble insensée, alors que ce pays a été l’un des premiers à combattre l’EI. De même, la Russie et la Chine n’y sont pas associées, alors qu’il s’agit des principaux investisseurs dans le pétrole irakien.
Il faut que tous les États membres de l’Union européenne comprennent que c’est aussi leur sécurité qui est en jeu et qu’ils ne peuvent nous laisser seuls en première ligne.