… d’autant que c’est sur cette base que nous sommes intervenus au départ au Mali, à la demande d’un État. Que les choses soient très claires : nous répondons à la demande des autorités irakiennes et non à un coup de téléphone de M. Barack Obama. C’est uniquement en réponse à cette demande que nous allons appuyer les forces irakiennes et les forces kurdes peshmerga au sol pour les aider à reconquérir leur propre territoire. Cette mission s’effectuera dans le cadre d’une coalition, mais nous avons nos propres objectifs de guerre.
Concernant la Syrie, notre position est également simple : nous aiderons l’Armée syrienne libre à s’organiser – elle en a besoin – et à être en mesure de riposter à Bachar Al-Assad, car nous n’avons pas à choisir entre une dictature sanguinaire et un groupe terroriste sanguinaire.
Il y a non pas du suivisme, mais une participation à une coalition, avec des buts précis, que nous avons affirmés et sur lesquels je voudrais insister de nouveau devant vous.
J’ajoute que la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l’ONU en date du 15 août dernier est une réalité forte. Et je n’oublie pas le communiqué du Conseil de sécurité du 19 septembre, mais il concerne globalement la lutte contre Daech et ne vise pas spécifiquement à justifier l’intervention et les décisions françaises.
Je veux maintenant dire à Pierre Laurent que l’OTAN n’a rien à voir avec tout cela. Je ne sais pas où il est allé chercher cette information !