… privilégiant, là aussi par souci d’efficacité électorale, des candidats urbains ? D'ailleurs, pour ce mode de scrutin, le quota de délégués grands électeurs supplémentaires a été récemment majoré pour les communes les plus peuplées. Comme vous le savez, on est passé d’un délégué supplémentaire pour 1 000 habitants à un délégué supplémentaire pour 800 habitants, ce qui accroît encore la puissance de feu de la France urbaine.
N’y aurait-il pas, dans notre société, d’autres critères que celui du nombre d’habitants, qui pourraient, reflétant d’autres richesses des territoires, figurer parmi ceux déterminant la représentation dans les instances décisionnaires ? Je pense aux grands espaces, je pense à la montagne, je pense aux ressources en eau, je pense aux forêts, je pense à l’agriculture, je pense à la chlorophylle… Autant d’éléments qui pourraient être pris en compte !
Durant la récente campagne électorale, j’ai entendu les élus des petites communes pousser ce cri avec force et insistance.