En ma qualité de président d'âge, j'ai l'honneur d'ouvrir cette réunion de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, tel qu'il est composé après le récent renouvellement de la moitié du Sénat.
Je souhaiterais féliciter particulièrement les nouveaux membres et ceux qui ont été élus ou réélus. Je m'adresse tout particulièrement à Fabienne Keller, à Jean-Pierre Leleux et à Roland Courteau, qui ont été réélus, ainsi qu'aux nouveaux sénateurs, François Commeinhes et Jean-Pierre Médevielle.
Je rappelle que la désignation des membres du bureau de l'Office est prévue, après chaque renouvellement d'une des assemblées, par l'article 6 ter de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires et par l'article 3 du règlement intérieur de l'Office.
L'ordre du jour comporte trois points : le premier est relatif à l'élection du président de l'Office. Au-delà des termes des textes constitutifs de l'Office qui prévoient que le président et le premier vice-président ne peuvent être issus de la même assemblée, je rappelle qu'une tradition d'alternance entre députés et sénateurs pour la présidence caractérise l'Office. Dans la mesure où l'Office a été présidé, au cours des trois dernières années, par un sénateur - notre collègue Bruno Sido, que je remercie personnellement du travail effectué sous sa responsabilité - et que le premier vice-président était un député - notre collègue Jean-Yves Le Déaut, qui a très fortement marqué l'OPECST de son empreinte -, la présidence reviendra donc, aujourd'hui, à un député.
Le deuxième point de l'ordre du jour porte sur l'élection des autres membres du Bureau, à savoir celle d'un sénateur comme premier vice-président, et de six vice-présidents issus pour moitié de chacune des assemblées, de manière à refléter la représentation proportionnelle des groupes politiques de chaque assemblée, à savoir trois vice-présidents députés dont deux socialistes et un membre du groupe UMP, et trois vice-présidents sénateurs, dont un membre du groupe UMP, un socialiste et un centriste.
Enfin, le troisième et dernier point de l'ordre du jour, intitulé questions diverses, permettra d'évoquer quelques points urgents, et de voir comment le bureau constitué ce jour, envisage la suite de nos travaux.
Mon rôle se limitera donc à la mise en oeuvre du premier point de l'ordre du jour, relatif à l'élection du président de notre délégation parlementaire dont les rapports manifestent souvent un consensus politique. J'ai constaté, au cours de ces trois dernières années, une volonté forte des membres de l'OPECST de travailler ensemble.
Au cours des deux premiers tours de scrutin, la majorité absolue des suffrages est nécessaire pour être élu ; au troisième tour, la majorité simple suffit. À égalité de suffrage, le candidat le plus âgé est proclamé élu.
Y-a-t-il des candidatures à la présidence de l'Office ?