Madame la ministre, s'agissant des médicaments traitant de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, la DMLA, où en sont les négociations promises il y a plus d’un an ? Je ne suis pas le seul à insister sur ce point, le rapporteur de l’Assemblée nationale vous a interpellé plusieurs fois à ce sujet, et il y a des économies importantes à la clé…
Autre question que pose ce budget : les cotisations dues avec l’application du fameux W sont-elles cumulatives avec celles dues au titre du nouveau L ? Je n’ai pas trouvé la réponse ! §
Je pourrais poursuivre sur les remises, les rétrocessions, les ruptures d’approvisionnement, les génériques, les « biosimilaires », sans parler des produits de santé. Je m’interroge également sur ce revirement incompréhensible s’agissant du plasma industriel importé, qui remet très sérieusement en cause la collecte sanguine et suscite l’inquiétude légitime des associations.
Tous les acteurs du secteur du médicament, du fabricant au patient, et principalement ce dernier, ont besoin de clarté, de transparence. Or certaines dispositions de ce texte ne vont malheureusement pas dans ce sens.
Pour conclure sur la transparence prônée par le président de la commission des affaires sociales, à quand l’open data à la CNAM ? La caisse détient les données nécessaires pour savoir qui fait quoi et comment. Elles permettraient de traiter directement les problèmes qui minent notre système. Alors, pourquoi ne pas ouvrir cette base de données ? Le directeur général de la CNAM nous a expliqué qu’il faudrait une loi pour cela…
Madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, nous sommes tous attachés à notre système de protection sociale. Je ne fais pas de procès d’intention, mais pour le conserver, il faudrait au moins abandonner la solution du rabot et agir avec plus de finesse, en commençant par engager une vraie concertation avec tous les acteurs de la santé publique. §