Mes chers collègues, je vous remercie de l'honneur que vous me faites de me porter à la présidence de cette délégation.
Je salue, à mon tour, l'action extrêmement importante qu'a menée mon prédécesseur, Joël Bourdin, à la fois dans le cadre de cette délégation, qu'il a véritablement « incarnée », et, de manière plus générale, au service du Sénat.
J'en viens à notre ordre du jour. Nous devons maintenant procéder à la désignation de notre Bureau. Les règles, telles qu'arrêtées par la Conférence des présidents du 22 octobre dernier, sont les suivantes : le Bureau des délégations comprend des vice-présidents en nombre suffisant pour assurer la représentation proportionnelle des effectifs des groupes politiques et pour garantir la présence d'au moins un vice-président par groupe.
En conséquence, nous devons désigner dix vice-présidents : trois pour les groupes UMP et socialiste, un pour chacun des groupes UDI-UC, CRC, RDSE et écologiste.
Les groupes m'ont déjà fait connaître leurs candidats. Il s'agit : pour le groupe UMP, de Fabienne Keller, Alain Fouché et Gérard Bailly ; pour le groupe socialiste, de Yannick Vaugrenard, Philippe Kaltenbach et Sylvie Robert ; pour le groupe UDI-UC, d'Henri Tandonnet ; pour le groupe CRC, d'Annie David ; pour le groupe RDSE, d'Yvon Collin ; pour le groupe écologiste, de Corinne Bouchoux.
Si vous n'y voyez pas d'objection, je les proclame donc vice-présidents.
En outre, nous devons désigner nos secrétaires, au nombre de trois, la règle voulant la désignation d'un secrétaire par tranche complète de dix sénateurs dans l'effectif global.
Afin d'assurer une représentation proportionnelle aussi parfaite que possible, il s'agira de deux secrétaires UMP et d'un secrétaire socialiste. Les candidats désignés par leurs groupes sont : pour le groupe UMP, Natacha Bouchart et Jean-François Mayet ; pour le groupe socialiste, Jean-Jacques Lozach.
Je les proclame secrétaires de notre délégation.
Nous disposons donc désormais d'un Bureau en ordre de marche que je réunirai rapidement, conformément au règlement intérieur de notre délégation, pour définir notre programme de travail.
En consultant les rapports élaborés par la délégation, j'ai pu constater un certain infléchissement du rythme annuel de publication, passé de quatre ou cinq rapports en 2010 et 2011 à trois depuis 2012. Pour m'en être entretenu avec le Président du Sénat, qui a accepté l'idée de renforcer le secrétariat de la délégation, je pense que nous pourrions utilement envisager de revenir à quatre ou cinq rapports publiés par an, ce qui permettrait d'associer le maximum de collègues à nos travaux.
Force est de constater que nombre des rapports de la délégation n'ont pas eu, au regard de leur grande qualité, la reconnaissance qu'ils méritent, ni au sein du Sénat ni à l'extérieur. Je suis persuadé qu'il est possible de remédier à cette situation, surtout dans le cadre d'une structure comme la nôtre qui promeut la réflexion et le travail collectifs, au-delà des clivages politiques, en se nourrissant, par la rencontre et l'échange, de l'expertise de spécialistes reconnus dans leurs domaines respectifs. Au demeurant, n'est-ce pas le rôle du Sénat que de dépasser les clivages pour se mettre au diapason de la société ?
Par ailleurs, je voulais votre accord pour demander au Président du Sénat de relayer en Conférence des présidents notre souhait d'inscrire en séance publique un débat portant sur le rapport d'information que notre collègue Alain Fouché a consacré, avant l'été, aux emplois de demain. Vous le savez, notre délégation veille à ce que les préconisations qu'elle élabore puissent être discutées en présence du Gouvernement. Elle a procédé ainsi, notamment pour le rapport, très remarqué, de Yannick Vaugrenard sur la pauvreté, qui poursuit son travail de sensibilisation à la nécessité de la lutte contre ce fléau.
Ai-je votre accord ?
Je vous remercie et laisse maintenant la parole à celles et ceux qui le désirent.