Le débat qui nous occupe aujourd'hui est d'autant plus important que dans un contexte économique difficile, le budget dédié à l'agriculture est lui aussi mis à contribution afin de contribuer au redressement des finances publiques.
Le budget agricole au sens large est cette année de 4,7 milliards d'euros pour les crédits de paiement, soit 4 % de moins que l'an dernier. Mais plusieurs aspects de ce budget sont positifs.
Tout d'abord, les débats lors du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt avaient montré l'importance de soutenir la compétitivité de nos filières agricoles et agroalimentaires. C'est chose faite avec le pacte de compétitivité, dont les différentes mesures - CICE, allègement de charges sur les bas salaires - ont permis de débloquer 730 millions d'euros au profit du secteur agricole et agroalimentaire. N'oublions pas que c'est grâce au CICE que les abattoirs GAD, menacés de fermeture, ont pu fonctionner jusqu'à l'arrivée du repreneur !
Nous avons bien entendu dû cibler nos efforts, et avons pour cela identifié six priorités.
L'enseignement et la recherche enregistrent des hausses respectives de 5,9 % et 2,8 %, qui permettront notamment la création de 165 postes. L'école vétérinaire de Maisons-Alfort se voit également doter de nouveaux moyens.