Je souhaite tout d'abord, monsieur le ministre, vous faire part de ma plus vive inquiétude au sujet des chambres d'agriculture. Elles font l'objet de 45 millions d'euros de prélèvement sur leur fonds de roulement et d'une perte de recettes de 15 millions d'euros par an, et se trouvent dépourvues de leur capacité d'investissement.
Par ailleurs, un des objectifs du Gouvernement était d'augmenter le taux de couverture du territoire par les assurances aléas climatiques. Au vu de la baisse générale des crédits, nous craignons que le taux réel de subvention ne passe de 65 % à moins de 50 %. Quelles solutions proposez-vous pour rendre ces assurances attractives dans de telles conditions ?
En ce qui concerne FranceAgrimer, pouvez-vous nous préciser comment les comptes seront provisionnés en cas de crise conjoncturelle ? Pouvez-vous également dresser le bilan de l'action de l'observatoire des prix et des marges, mis en place par la loi de 2010 ?
Nous avons créé, dans la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation, et la forêt, un fonds stratégique bois censé soutenir la politique forestière. Quels financements permettront à ce fonds d'être un véritable appui pour une politique forestière cohérente ?
Enfin, je suis très inquiet, et je pense que mon collègue Roland Courteau partage cette inquiétude, par rapport aux contrats vendanges. S'ils disparaissent, nous mettons en péril le statut des étudiants et des ouvriers qui rendent pourtant service au secteur viticole pendant les vendanges, et nous encourageons le développement du travail non déclaré.