Ma première question porte sur l'adaptation des filières à l'évolution des marchés, poste qui pèse 130 millions d'euros dans le budget. Comment justifier la baisse des moyens de soutien aux filières en crise, et notamment aux entreprises de transformation et de commercialisation de produits agricoles ? Vous êtes venu à plusieurs reprises en Bretagne, monsieur le ministre, car nos entreprises, comme Doux et Gad, ont été durement touchées par la crise. Comment, dans ces conditions, accepter une diminution de la dotation dans ce secteur ?
Les crédits proposés pour l'action « Gestion équilibrée et durable des territoires » sont en baisse de 6,4 %, et ils doivent permettre de soutenir des pratiques agricoles responsables et respectueuses de l'environnement, ainsi que le maintien des populations dans les zones rurales. Moi qui suis fils de petits paysans, je comprends mal les grands élevages de plus de mille vaches : comment peut-on défendre la « petite agriculture », qui conserve plus d'emplois et oeuvre véritablement pour le maillage du territoire ?