Je constate déjà une évolution avec une prise de conscience générale sur ce sujet. L'actuel gouvernement dispose même d'un ministre chargé de la simplification, ce qui constitue une innovation très positive. La difficulté tient dans la recherche de solutions acceptables par tous dans une société qui redoute les évolutions, et ne cesse de rajouter des normes à celles qui existent déjà, au lieu d'en supprimer à due concurrence.
Un diplomate suisse me faisait ainsi remarquer que le Code du travail en vigueur dans la Confédération ne comptait que 42 pages. Quelle différence avec notre pays !
L'ensemble des responsables politiques français est animé par une réelle bonne volonté sur ce sujet ; il reste le plus difficile à faire : la traduire dans les faits.