Intervention de Pascale Boistard

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 13 novembre 2014 : 1ère réunion
Audition de Mme Pascale Boistard secrétaire d'état chargée des droits des femmes auprès de la ministre des affaires sociales de la santé et des droits des femmes

Pascale Boistard, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes :

secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. - Permettez-moi, tout d'abord, de vous rappeler que les crédits du portefeuille des droits des femmes seront maintenus au même niveau, et qu'au sein de cette enveloppe budgétaire, 2,4 millions d'euros seront consacrés à la lutte contre la traite des êtres humains.

Pour renforcer nos moyens financiers, nous avons la possibilité de solliciter l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, établissement public administratif placé sous la double tutelle des ministères chargés de la Justice et du Budget, dont la création a été prévue par la loi n° 2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la confiscation en matière pénale. Nous avons d'autre part demandé à la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) de recenser tous les dispositifs dédiés à cette question dans l'ensemble des ministères concernés. Ces 2,4 millions d'euros sont destinés :

- à la formation des acteurs de terrain. De nombreux médiateurs et médiatrices en bénéficient ;

- au soutien aux associations chargées de former les premiers interlocuteurs qui peuvent être confrontés à ce type de situations (pompiers, policiers, gendarmes, professionnels de santé).

Afin de construire un maillage au plus près du terrain, nous avons délégué les deux tiers de nos crédits aux délégations régionales aux droits des femmes, pour inscrire ce fléau dans la réalité de nos territoires.

Ma position est de privilégier une approche pragmatique : mon intention politique est d'inscrire les droits des femmes dans le quotidien des Françaises et des Français. Il s'agit donc de dépasser le stade des discours et des bonnes intentions pour lui préférer les résultats concrets. Mon ambition est que les femmes voient au quotidien leur vie s'améliorer.

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