Intervention de Brigitte Gonthier-Maurin

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 13 novembre 2014 : 1ère réunion
Audition de Mme Pascale Boistard secrétaire d'état chargée des droits des femmes auprès de la ministre des affaires sociales de la santé et des droits des femmes

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

Vous avez fortement souligné l'importance de la formation des enseignants sur la question de la transmission des valeurs d'égalité à l'école. Dans notre rapport sur la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, nous avons formulé une recommandation visant à prévoir des modules obligatoires d'enseignement à l'égalité au sein des écoles supérieures du professorat (ESPE), chargées de former les futurs professeurs des écoles. Auditionnée la semaine dernière par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, Mme Najat Vallaud-Belkacem nous a assurés de la mise en place de ces modules. Pouvez-vous nous le confirmer ?

Par ailleurs, je souhaite avoir des précisions sur l'évolution des crédits de l'action 12 au sein du programme 137 dont vous avez la charge et, plus particulièrement, sur la légère augmentation des moyens dédiés au numéro d'urgence « 39.19 ». Vous le savez, les appels « traitables » sont en constante augmentation. De plus, le « 39.19 » va devoir faire face à la généralisation du dispositif des téléphones « grand danger ». Les moyens disponibles seront-ils suffisants pour faire face à cette expansion prévisible des besoins ? Je m'inquiète d'être sollicitée, dans le cadre de l'allocation de la réserve parlementaire, par la Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF), inquiète du manque de moyens pour faire face aux demandes. C'est un dispositif que nous jugeons essentiel et nous estimons qu'il est impératif de lui donner les moyens de fonctionner.

Au cours d'un précédent entretien, j'avais évoqué avec vous le rapport qui doit être rendu avant janvier 2015 sur les contrats à temps partiel. La loi relative à la simplification de la vie des entreprises, qui permet de modifier les dispositions relatives au temps partiel par ordonnance, rend ce rapport d'autant plus nécessaire. Nous souhaitons exercer la plus grande vigilance sur cette question, dont on sait qu'il est l'une des causes de la précarité subie par de nombreuses femmes.

Enfin, nous souhaitons poursuivre notre réflexion sur la révision des critères de pénibilité des femmes au travail, que nous avions demandée dans le cadre de notre rapport du 23 janvier 2013 sur les femmes et le travail et, il y a un an, à l'occasion de notre contribution au débat législatif sur les retraites des femmes. Ce sujet fait-il partie de votre programme de travail ?

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